lundi 26 octobre 2015

JE NE VOUS DIRAI PAS TOUT




Je vous avouerai, que lascive est sa voix.
Que les mots qu'elle pose sur ses silences,
Sont des éclats d'échos, des morceaux de joie
Une émotion, dans un flot de confidences.

Que sa bouche et ma lèvre qui l'effleure, 
Reste un instant, purifié de plaisir.
Que ses sentiments, ont capturé mon cœur.
Que fidèle, sont nos mains, sans se désunir.

Mais je ne vous dirai pas ma joie intense,
Tous ses désirs, blottis entre mes bras.
Je ne vous dirai pas tout ce que je pense,
De nos regards, qui se parlent tout bas.

Je vous livrerai en secret mes mystères.
Les traits chéris, qui séduisent son visage.
Le feu de son désir et ses douces chimères.
Je vous dévoilerai le miroir de son image.

Je vous confierai que l'extase est sensuelle
A nos étreintes, nos haleines confondues 
Que nos souffles courts, sont fusionnels
Dans ces instants suprêmes et absolus.

Mais je tairai ses pénétrants frissons,
A la naissance de notre apogée extatique,
Tout ce que nous avons bu à l'unissons,
Au creux de nos reins, nos corps obliques.

Je vous raconterai immense est sa tendresse,
Quand fort mon amour, s'appuie contre le sien.
Que son sourire se reçoit comme une caresse
Et que son cœur s'enlace autour du mien.

Je vous déclarerai sa flamme aussi.
Qu'elle est tombée pour moi d'amour,
Que ce petit bonheur que j'ai cueilli.
Fleuri dans mon jardin au jour le jour.

Mais je ne vous dirai pas mon essentiel.
Tous ses désirs, blottis entre mes bras.
Je ne vous dirai pas qu'elle est mon ciel.
Que le bonheur glisse sous nos pas.

  

vendredi 23 octobre 2015

LUMIERE


Puisses baigner le monde de son effervescence,
Fissurant l'ombre d'une immense illumination,
Mon œil, que pénètre son vif éclat de silence,
M'offre infinie, la douceur de son effusion.

L'abondance glisse dans le berceau de l'humanité,
Comme toute sa splendeur, rayonne sur la terre
Et sur ma lèvre mi-close, va l'indicible volupté,
Déposer les légers reflets de sa tendre lumière.

La nymphe lumineuse, jusqu'au bord des cieux,
Couchée sur l'horizon, se lève douce sur l'aurore
Et la clarté féconde, de son frisson radieux,
Envahit l'empyrée, l'obscurité s'évapore.

Dans cet espace incandescent sous l'azur,
La terre éclaboussée, de lumière s'embellit.
Palpitent en mon âme, ses chauds murmures,
Quand l'univers verse du ciel ses rayons de vie.   
            
                                            M.PIERRON   




mardi 13 octobre 2015

VOS MAINS


Vos mains, sont tendres comme l'amour,
Vos pâles paumes, galbées de tendresse.
Idéales, le charme ruisselle sur leur contour.
Vos mains, sont remplies de caresses.                                 

Vos mains,douces, exquises, sont la joie.
 L'âme de vos pensées, le jeu de vos désirs
Voluptueuses, fines jusqu'au bout des doigts
Vos mains, qui me sentent, que je respire.

Sensuelles, que vos mains sont gracieuses.
Quand chacun de vos doigts si fragiles,
Souple et légères, parfois baladeuses, 
Vos mains sur ma peau sont habiles.

Mystérieuses, vos mains sont suprêmes.
Elles sont l'instant sublime qui m'effleure.
Vos mains que j'écris comme un poème
Et que je serre contre mon cœur.

Ainsi, chaudes, dans les miennes enlacées.
Je baise vos mains affectueuses et tendres.
Sous mes lèvres, vos mains embrassées,
Je les prends, pour ne plus vous les rendre.

                             M. PIERRON 


       Copyright © M. Pierron


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jeudi 8 octobre 2015

LE PETIT BANC DE BOIS




Ô combien d'âmes en délicates joies,
Ont versé, sur leurs plus tendres sentiments,
Leur amour, assis sur le petit banc de bois,
Les cœurs chauds, enlacés infiniment.

Ils sont venus s'asseoir, tout en sagesse.
Comme ces amants, discrets et solitaires.
Savourant leurs mots et leurs caresses,
Les lèvres jointent, à ne plus se défaire.

Par les soirs, sous les vapeurs estivales,
Ils ont posé sur le petit banc leurs yeux.
Ne laissant nulle place, ni intervalle,
A tout inconnu ou d'autres amoureux.

Ils ont bu leurs souffles, sur des baisers doux.
Unissant leurs mains et croisant leurs doigts.
Le bonheur acquis, joue contre joue,
Blottis de désir, sur le petit banc de bois.

Ils se sont aimés jusqu'à n'en plus finir.
Respirant ainsi leur voluptueuse beauté.
L'émoi triomphant, sur leurs doux soupirs,
Dans l'étreinte, de leurs bouches régalées.

Ô! Combien d'âmes en leurs délicates joies,
Le bonheur sur leur visage de miel,
Ont laissé sur le petit banc de bois,
L'ultime odeur, de leur amour sensuel?

                             M PIERRON              

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